Projection du film "Le prix du passage" dans les Hauts-de-France

Natacha, 25 ans, jeune mère célibataire galère pour élever son fils Enzo, 8 ans. Walid, migrant d’origine irakienne, attend de réunir assez d’argent pour payer son passage vers l’Angleterre. Aux abois, ils improvisent ensemble une filière artisanale de passages clandestins. Bientôt, leur “petite entreprise” doit faire face aux menaces d’Ahmet, le chef d’un important réseau de passeurs.

Les protagonistes ont à peine le temps de reprendre leur souffle qu’ils sont précipités à nouveau vers la fatalité du drame. Le cinéaste redonne identité et fierté à ces anonymes trop souvent réduits à des données statistiques. (L'Obs)

Le Prix du passage a beaucoup de qualités : cette description quasi documentaire du monde des migrants dans le Calaisis ; ces décors de littoral portuaire ou dunaire bruts de décoffrage ; cette confrontation des désarrois qui fait exploser les barrières morales ; et cette volonté du réalisateur Thierry Binisti de marier la chronique sociale à des enjeux le rapprochant du thriller. (La Voix du Nord)